2010 - Liège (B) - Fortier 30x30 Commentaires
Pendant les 30 jours du mois de septembre 2010, à 12h30 précises, pendant 30 minutes le chorégraphe, danseur, performeur, Paul-André FORTIER a présenté sa performance 30X30.
Cette performance a investit les espaces publiques de Newcastle, Nancy, Ottawa, Yagamuchi, Montréal, Bolzano, Londres, Rome, Lyon; Lorient, Vancouver, New York, …
Voici ce qu’en dit Paul-André à la fin de la dernière représentation liégeoise dans son blog :
Une dernière sous un ciel lourd et menaçant qui s’est retenu de pleurer jusqu’à la fin. Mission accomplie! Mon corps ne m’a pas fait défaut et je m’en réjouis. Les représentations Place de la Cathédrale à Liège appartiennent déjà au passé. Ces trente jours m’ont fait découvrir une ville et une culture très riches.
Et voici le commentaire éclairé de Michèle FEBVRE, professeur associée au département de danse à l’UQAM (Université du Québec à Montréal).
« Depuis cinq ans, avec le Solo 30×30 (2006), Paul-André Fortier a parcouru le monde à découvert, le corps offert aux aléas du temps qu’il fait, aux regards du passant, à leur indifférence ou à leur curiosité, à l’admiration comme à la moquerie, au désir sans doute. À ciel ouvert, il a marqué transitoirement, de ses gestes répétés comme un rituel, des territoires urbains, voués ordinairement à la banalité inaperçue du quotidien. Mais aussi territoires de transit, de passage, ou lieu déclassé : ponts, parvis de gare, terrain désaffecté dont il a dérouté la fonction. Paradoxalement, de l’étrangeté de la proposition a pu naître une familiarité: chaque jour, à la même heure, « l’homme qui danse » revenait et reprenait sa besogne, étrange et coutumière, tout à la fois prière et travail. Un itinérant chorégraphique. Sans domicile fixe. »
La disponibilité et l’amabilité de Paul-André FORTIER ont permis des échanges fructueux et amicaux. Certaines des figures sont inspirées par les arts martiaux et notamment du Tai-chi-chuan.
Cette photo a été primée par la Ville de Liège dans le cadre d’un concours photographique accompagnant l’évènement. Le choix du noir & blanc se prêtait fort bien à saisir les différentes expressions corporelles et du visage de l’artiste.
