Zones industrielles, bords de Loire, skate-parcs et le dessous des ponts sont les lieux les plus investis. C’est donc souvent à l’abri des regards que l’on découvre les fresques de la scène graff de TOURS et de l’agglomération. Une scène relativement active, malgré sa discrétion.
C’est principalement le long de la Loire, près et sous les ponts et au Skete Park que les graffitis ont été shootés.
2015 est aussi l’année de l’attentat de CHARLIE HEBDO (15.01.2015) et de la campagne « Je suis Charlie ».
Plusieurs collectifs se partagent le terrain. Les Grabouilleurs par exemple : CAMI, El NIñO et Topaz se sont rencontrés autour d’un mur, évidemment.
Si chacun a son style, sa spécialité, les trois graffeurs travaillent régulièrement ensemble. Et partagent d’ailleurs un atelier d’artiste rue de la Morinerie, à Saint-Pierre-des-Corps.
Si le côté « hors-la-loi » reste au cœur historique du mouvement, obtenir l’aval – ou l’amont, une fois le graffiti réalisé – de propriétaires pour investir un lieu peut simplifier la démarche. Comme pour ce mur recouvert de fresques, le long de la voie ferrée, rue de la Morinerie à Saint-Pierre-des-Corps.